Suppose que le vent
Vienne nous réveiller
Et que je te demande
De te laisser bercer,
Saurais-tu t’apaiser ?
Suppose que la mouette
Vienne vers nous planer
Et que je te demande
De nous laisser rêver,
Saurais-tu t’envoler ?
Suppose que la mer
Veuille nous emporter
Et que je te demande
De te laisser aller,
Saurais-tu t’oublier ?
Suppose que la vague
Vienne nous enfermer
Et que je te demande
De me laisser couler,
Saurais-tu m’empêcher ?
Suppose que le sable
Veuille nous enterrer
Et que je te demande
De le laisser creuser,
Saurais-tu me sauver ?
Isabelle P, Locquirec, Au plus près de l’eau : les mots ( juillet 2022)
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