La chèvrerie
Elle est toute de bois couleur marron jaune assorti aux toiles d’araignées qui recouvrent presque entièrement le plafond.
Tout est organisé. A gauche, en entrant, les petits chevreaux promis à la boucherie et un vilain petit canard ? Non, un mouton noir !
A droite et au premier plan, l’alignement des chèvres primipares en train de dévorer l’orge. Puis, selon le même ordonnancement mais double, les chevrettes qui broutent le foin de La Crau.
Et enfin, dans le fond à gauche, les boucs. Le grand bouc s’appelle Prince et le petit Loustic. Il a bien l’air d’un loustic avec sa frange.
La fromagerie
Sur le comptoir, à l’entrée de la fromagerie, un livre : « France, ton fromage fout le camp. Où est passé le bon goût de ton terroir ? ».
Il est là dans l’odeur forte du lait de chèvre.
Il est là dans les trois fromages offerts par Hélène : le Pelardon , le fromage frais de chèvre et le fromage de brebis. Le Pelardon est moelleux, crémeux ; le fromage frais, un peu plus fade.
Je reprends un petit morceau de Pelardon, il est si bon.
Je repense au fromage de chèvre de nos amis du « retour à la terre ».
C’était dans les années soixante-dix. Ils s’étaient improvisés chevriers et fromagers en Ardèche. Ils y mettaient tant de présure que leur fromage était amer.
Les cochons
En face, de l’autre côté de la route, c’est-à-dire plus dans l’Hérault mais dans le Gard, il y a les cochons.
« Les cochons, c’est pour le petit lait » dit Krimo.
Et Hélène d’ajouter : « Les vacances, c’est les cochons. Avant on allait à la neige avec les enfants. La neige, c’est les cochons »
Monique L., Blandas, Lire et Ecrire le Causse, août 2019
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