La pente douce de l’estran qu’ornent les coquillages.
Le va-et-vient de l’eau ensevelit mes pieds.
Sur mes chevilles, accrochés, du vert et du rouge
Que le ressac entraîne.
Les vaguelettes bordées de blanc ; l’eau qui se répand
Sur mes pieds, mes genoux puis mes hanches.
Je me lance.
Toi, fluide coussin d’eau salée, porte mon corps tout entier.
Ma tête, mes fesses, mes pieds.
Permets-moi de devenir léger,
De me confier à toi.
Fais-moi danser, palpiter, oui, comme ça, tout doucement.
Ondule-moi dans tes bras frais.
Je suis si épuisée.
Aime moi comme je t’aime,
Tant besoin d’être aimée.
Monique L, Locquirec, Au plus près de l’eau : les mots (juillet 2022)
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