Ah ! Les stages d’Ecrire en Pays.
À chaque fois, une parenthèse enchantée !
Cette année : Locquirec et ses couleurs incroyables, l’amitié et l’eau, la mer, la
rivière et une ribambelle de propositions variées, parfois inspirantes, parfois déroutantes mais
« Cerise sur le gâteau », les étonnantes productions des stagiaires.
Monique . Locquirec, « Au plus près de l’eau, les mots » (juillet 2022)
Depuis l’enfance je rêve d’écrire.
Je le fais un peu, parfois, ici où là, quelques pages, sans plus, sans conviction, sans structure,
sans y croire. Alors quand Jacqueline m’a parlé d’Écrire en Pays, j’ai réellement sauté sur
l’occasion pour enfin franchir le pas et oser m’inscrire à un stage d’écriture.
Le stage auquel je participe, « Au plus près de l’eau : les mots », se déroule à Locquirec,
Finistère, fin juillet 2022.
Nous sommes huit stagiaires, encadrées par deux animatrices chevronnées. En réalité je
comprends rapidement que toutes les autres stagiaires sont chevronnées elles aussi et je me
sens soudain bien petite et bien timide devant leurs écrits. Sensation, finalement délicieuse,
de revenir en enfance et d’admirer les grands.
Je me laisse donc bercer par la gentillesse, l’attention et la patience de toutes et j’oublie très
vite la distance qui m’avait paru exister entre nous le premier soir. La chaleur des conseils
bienveillants et des critiques constructives, le bonheur quotidien de me laisser guider là où
nos deux animatrices ont choisi de nous emmener pour faire éclore notre créativité, les
rencontres humaines, les textes écrits puis lus par chacune qui me pénètrent et
m’envahissent tant ils sont remplis d’elles-mêmes, tout concoure à faire de ce stage un
moment d’exception, une bulle de bien-être au cœur de ce pays breton.
Enfin j’arrive à créer, naturellement, spontanément, sans peine, sans honte. Mon rêve.
Merci à vous toutes, merci à Ecrire en Pays.
Isabelle. Locquirec, « Au plus près de l’eau, les mots » (juillet 2022)
« Ecrire à Rouen et dans les Boucles de la Seine ». j’avais hésité à m’inscrire, étant une locale
de l’étape. Mais il y avait l’attrait de l’écriture partagée et de cette émulation qui fait la force
d’un stage d’Ecrire en Pays. Et malgré tout, le sentiment qu’il y a toujours à découvrir, en
écriture, certes, mais aussi dans une région, même si on pense la connaître.
Je n’ai pas été déçue. Le gîte qui nous a accueillis, tout près de la Seine, était extrêmement
agréable et ses propriétaires, agriculteurs spécialisés dans la pomme bio, très accueillants.
J’ai apprécié la visite de leur verger et leurs explications sur leurs méthodes…
Bien sûr, il y a eu les visites. Il y a eu les échanges autour des textes. Le groupe a bien
fonctionné. L’incitation à l’écriture aussi. Bref, encore une bonne expérience !
Dominique, Ecrire à Rouen et dans les Boucles de la Seine (octobre 2021)
Quelques mois sont déjà passés, je me rappelle de ce stage d’écriture, le premier pour moi, comme une ouverture sur la ville et ses environs, on allait le matin récolter des fils, des feuilles, des images, des sensations ; puis à l’abri dans notre gîte entouré de pommiers, on inventait des histoires, on tissait des étoffes de velours colorées, un vrai chantier créatif et récréatif, chaleureux et bienveillant.
Merci aux organisatrices et tous les ami-e-s participant-e-s.
Anna, Ecrire à Rouen et dans les Boucles de la Seine (octobre 2021)
Il s’en est passé des choses depuis ce mois d’octobre pluvieux mais joyeux et chaleureux.
Chaque matin, balade, promenade, découverte.
Rouen, son port gigantesque et ses maisons à colombages, la forêt de Rouvre et le point de vue de Canteleu, la corderie et ces machines tourbillonnantes, la Seine, ses boucles et son bac.
Parfois nous sommes rentrés transis (il pleuvait) dans la maison aux fenêtres bordées de briques rouges.
Agréable de se lover dans sa chaleur, celle du repas et de l’amitié partagés.
Et puis amenée par des détours subtils (imaginés par nos deux animatrices), l’écriture.
Pour finir, la découverte des friandises.
Je viens de relire le recueil avec émotion et plaisir, toujours émerveillée par la diversité.
Monique, Ecrire à Rouen et dans les Boucles de la Seine (octobre 2021)
Septembre 2021, mon deuxième stage avec EEP, celui-ci sur le thème de l’animation d’ateliers d’écriture. Jeanne et Anne-Marie nous ont immergés dans un bain de créativité qui rend les propositions d’animations plus riches, inattendues, hors des sentiers battus. Une abbaye, nos corps, une activité plastique, de la musique, la nature autour du gîte, le silence, leur ont permis de nous enseigner l’art du détour pour élaborer une proposition d’animation. De manière un peu magique et avec beaucoup de générosité, elles nous ont également transmis leur qualité d’écoute et la possibilité de commenter un texte qui vient d’être écrit et lu par son auteur, dans le plus grand respect. Je suis également ravie de la convivialité, de la bonne humeur et du partage qui règnent dans les stages d’EEP.
Patricia, Lorgues, « Formation à l’animation n°2 » (septembre 2021)
A l’écart du petit village provençal de Lorgues, dans un cadre idéal de villégiature avec piscine d’eau bleue….
Nous avons été invitées, à tour de rôle, à vivre la situation d’animatrice d’atelier d’écriture. Situation que nous connaissions déjà pour la plupart, mais pour laquelle nous reconnaissions nos difficultés ou faiblesses dans tel ou tel domaine.
A partir de situations concrètes (marché du village – visite du Thoronet tout proche – jeux créatifs en couleurs…), nous avons imaginé une proposition d’écriture, l’avons expérimentée ensemble, pour en faire une critique bienveillante, et revoir, si nécessaire, sa formulation au vu des remarques…
J’ai beaucoup apprécié comment Janine et Anne Marie ont su mêler un travail dense, riche d’apports réciproques, de multiples réflexions, avec l’ambiance joyeuse et conviviale déjà vécue à Ecrire en Pays.
J’en suis ressortie plus confiante dans mes capacités, face à mes points faibles … et bien décidée à continuer pour vivre encore ces moments si riches et surprenants de créativité avec les mots.
Monique, Lorgues, « Formation à l’animation n°2 » (septembre 2021)
Stage d’écriture 2021 sur le thème « carnet de voyage », ça interpelle !
Simple comme un coup de fil de Jacqueline, compte tenu du thème qui m’est cher « carnet de voyage » je ne peux rien lui refuser.
Après 3 jours de reconnaissance en compagnie de Jacqueline et René, Raymonde et René, et Michel, nous voilà dans le vif du sujet. Le courant est très vite passé entre nous.
Accueil chaleureux par sœur Agnès au couvent des « Sœurs de la Providence », maître mot valant protection.
La ville est d’une grande richesse.
Nous découvrons
l’humour dans le choix du nom des rues ou des magasins : la cour des cols, que la lumière soif et la lumière but, les arrangés du bocal…
la richesse architecturale due à l’histoire, le mélange des styles allemand (la gare) ou plus moderne (le fameux Centre Pompidou).
de magnifiques parcs et squares ornés de sculptures.
La librairie « Le tour du monde » tenue par Anne-Marie Carlier au parcours passionnant
Cocteau et Chagall qui nous régalent.
Mais très vite je m’aperçois que le jeu et les consignes, sont plus de faire surgir des mots que crayonner sur un carnet. Je m’oblige à coucher sur le papier quelques phrases bien plates comparées aux envolées de certaines ! Je propose quelques arrêts pour croquer un Graoully, une place, un monument ou un détail, un arbre remarquable, une gare, un attelage de chevaux violets ou tout ce qui peut inspirer.
L’ambiance est chaleureuse et stimulante, chacune à l’écoute des autres.
Les soirées permettent à chacune de compléter, de personnaliser et d’enrichir son carnet avec des textes des esquisses au crayon, des photos, des découpages, puis quelques couleurs animent les pages.
Chacune a à cœur de remplir ce fameux cahier, prend confiance, et c’est super !
L’ambiance est tellement sympa qu’on a hâte après ce stage de montrer son carnet enrichi pendant les semaines suivantes.
Un peu plus tard on se retrouve chez Mireille et Patrick Colin où l’on réalise une œuvre collective qui redonne envie au groupe d’écrire à nouveau. Ça n’en finit plus…
Je ne remercierai jamais assez Jacqueline et Raymonde qui m’ont si bien accueillie dans cette aventure mémorable.
Vivement nos retrouvailles.
Gisèle, Metz, « Carnet de voyage à Metz » (juillet 2021)
Voyage en verbes …
Déambuler dans Metz en se laissant flâner
Nez en l’air, aux aguets pour découvrir les lieux
S’offrir des temps-lumière d’église en cathédrale
Saliver de plaisir aux mets en mots du marché couvert
Se perdre dans des rues aux enseignes amusantes
Et écrire sur les bancs d’une place charmante.
Se lancer dans l’appel à lire les mots posés
Entendre ceux des autres, s’ouvrir à l’étonnement
Des singularités au pluriel de nos textes.
S’enfiévrer à vouloir jouer de nos crayons
Solliciter l’experte et la laisser reprendre
La maladresse d’un trait, la pâleur d’une couleur
Mine de rien, dessiner, ça n’a rien d’enfantin !
Effeuiller les carnets et admirer l’adresse.
De celles dont l’esthétique a nourri le parcours
Voyage au creux des pages, les yeux admiratifs
Soupirer de son œuvre et même craindre le pire !
Se contenter alors de photos prises au vif,
De fragments de papier en traces d’écritures
Pour fixer en ces pages la mémoire de ce temps
Que la magie du lieu et notre belle entente
A su agrémenter de si joyeux souvenirs.
Josie, Metz, « Carnet de voyage à Metz » (juillet 2021)
« Ce stage, j’en avais envie, j’en éprouvais le besoin depuis longtemps. Mais à la veille de le vivre, j’étais légèrement inquiète, peu sûre de moi. Soumettre les textes que j’avais soigneusement choisis à l’écoute de plusieurs, attendre leur avis, recevoir leurs impressions, leurs conseils voilà qui demande confiance, humilité et un certain abandon. Et répondre à l’attente des autres quand mon tour serait venu d’être auditrice, quelle responsabilité !
Eh bien, un tel stage, je le conseille à tous ceux et celles qui ont une certaine insatisfaction pour l’agencement de leurs textes, la cohérence d’un ensemble, l’harmonie du point de vue, qui souhaitent retravailler leurs écrits etc…… car dans un tel stage, ils trouveront atmosphère sereine, écoute bienveillante, attention aux demandes formulées, respect de l’intimité et conseils avisés.
Et quel plaisir de repartir avec le fort désir de reprendre ses écrits une fois les difficultés éliminées grâce à l’apport des autres et à ses propres recherches !
Un stage enrichissant aux multiples atouts : un cadre de nature propice à l’écriture, une amie généreuse de son temps et de ses talents culinaires qui nous a préparés de délicieux repas, une atmosphère détendue et joyeuse. »
Raymonde, « Chantier de textes » (septembre 2020)
« Je viens de vivre un stage sur Écriture et Photographie à Trangy tout près de Nevers.
J’y ai découvert à quel point la photo (qu’elle soit ratée, aléatoire, ritualisée…) pouvait être un tremplin pour l’écriture.
En arrivant à ce stage, je ne pensais pas être capable d’écrire autant et sur des registres aussi différents.
La magie s’est opérée ! Grâce à l’écoute, la bienveillance de Jacqueline et Nicole les deux animatrices, grâce aux contraintes qu’elles nous ont données qui, loin de nous enfermer, nous ont incités à faire un pas de côté.
Et quel plaisir ensuite de partager nos productions ! Les deux animatrices ont joué le jeu de l’écriture en même temps que nous tout au long du stage ce qui a renforcé nos liens.
Cette belle expérience me donne envie de continuer à écrire. »
Éliane, « Écriture et photographie » (septembre 2020)
« Ecriture et approche corporelle : c’est l’option que j’ai choisie pour ma première participation à un stage d’Ecrire en pays. Le corps et l’esprit étroitement liés et pourtant que de différences entre la concentration pour l’écriture et le lâcher prise par la danse, la relaxation, la marche, la découverte sensorielle de la nature et de notre environnement. J’ai aussi découvert le pays des Causses, en l’occurrence celui de Blandas.
Ce fut une très belle expérience, riche de bons moments et de rencontres y compris avec moi-même. »
Marina , Blandas (août 2019)
« Je me suis inscrite à ce stage avec une certaine appréhension (portée depuis toujours sur l’écriture intimiste, je pensais ne rien pouvoir produire sur celle concernant le terroir). Mais le désir, de retrouver les amis en écriture entourés des animatrices bienveillantes et imaginatives, l’a emporté. Bien m’en a pris ! Avant de rédiger ce témoignage, j’ai relu mes textes . En toute modestie, j’en suis agréablement surprise. Je me dis : C’est moi ça ? J’ai pu me lâcher !Je vous livre quelques uns de mes titres : « Du Causse de Blandas à Créteil Soleil », « Ca a été la dernière partie de la route ? », « Les Cromechs, le drap à la tortue et mon père ».
Merci Nicole, Marianne et le groupe approche corporelle ! »
Bénédicte, Blandas (août 2019)
« Je feuillette souvent mon cahier de stage, à l’intérieur mes textes, quelques autres écrits par des personnes de mon groupe « Lire et écrire le Causse », d’autres encore qui m’ont été confiés par le groupe « Approche corporelle », quelques photos de paysages sur lesquels nous avons travaillé, des petits papiers de couleur-consignes d’écriture, un texte commencé par quelqu’un d’autre, que j’ai dû continuer, nos deux écritures réunies sur la feuille. Ce cahier conserve la mémoire d’un chantier multiple : exploration d’un paysage, travail d’écriture, découverte des autres participants.
Pendant cette semaine, j’ai ressenti une grande harmonie : les contraintes d’écriture me reliaient profondément au paysage, je n’étais plus une observatrice extérieure et passive, J’ai aimé transporter carnet et crayons dans les différents lieux, cromlech, cirque de Navacelles, fromagerie… J’avais l’impression d’être un peu reporter, un peu peintre avec son chevalet.
Je me suis sentie de plus en plus reliée aux autres, que je découvrais peu à peu à travers leurs textes et dans les moments partagés (qui nous permettaient aussi de rencontrer l’autre groupe, d’échanger sur nos consignes d’écriture.) J’ai eu l’impression d’une grande complicité avec les stagiaires et les animatrices.
C’est un peu une réconciliation avec le monde, avec les autres, avec moi-même, qui m’a été offerte.
Grâce aux propositions d’écriture variées et toujours imaginatives, nous avons éprouvé beaucoup de plaisir à écrire. Nous quittions à regret nos cahiers pour aller dormir !
J’ai été sensible à la cohérence du stage : textes commencés le matin, poursuivis l’après-midi, exercices qui se complétaient, en nous faisant découvrir progressivement notre environnement.(Même les repas étaient en lien avec nos activités : après notre découverte du cromlech, Luce la cuisinière nous a préparé des menhirs et des dolmens en polenta ! )
Grâce au petit « spectacle » de fin de stage, nous avons eu l’impression d’un travail abouti, que nous pouvions présenter à l’autre groupe, et à nos hôtes du gîte.
Nous étions tous tristes de devoir quitter le gîte, qui pendant quelques jours avait été notre maison d’écriture et de vie, et de nous quitter, comme si nous étions des amis de toujours.
J’espère que la chance me sera donnée de pouvoir participer à un autre stage. J’en suis repartie avec un goût des mots encore renforcé.
Un grand merci aux talentueuses et sympathiques animatrices, qui nous permettent ces expériences d’écriture si riches ! »
Elisabeth, Blandas (août 2019)
« D’abord invités à écrire à partir de situations variées, nous avons rapidement été amenés à réfléchir à l’acte d’écrire, à inventer nos propres propositions, à les expérimenter, les critiquer, les améliorer, et à réagir avec justesse aux textes lus.
Ce fut un laboratoire d’expérimentations créatives, entre pratiques joyeuses et apports théoriques, dans une ambiance active et bienveillante de mise en confiance pour la conduite future d’un atelier. »
Monique, Montagnac (sept 2018)
« Ce stage en hiver, dans le cadre douillet d’un gîte de pleine nature, me laisse de très beaux souvenirs. Jacqueline et Nicole nous avaient concocté des propositions d’écriture originales, stimulantes, et , avec Françoise, notre hôtesse, elles avaient prévu des balades à raquettes avec pauses pour exercer nos plumes. La visite à l’atelier d’un potier a permis une matinée passionnante .Et nous avons même eu la surprise d’une sortie de nuit réjouissante.
La soirée finale et sa fête des textes a permis de mettre en voix et en mouvement les productions réalisées : un grand plaisir, vraiment dans ce partage joyeux. »
Raymonde, Le Haut Crêt (février 2018)
« Tout d’abord encore merci pour ce stage inoubliable. L’accueil si sympa, votre bienveillance et le choix du lieu merveilleux m’ont laissé un superbe souvenir. J’ai été gâtée toute cette semaine. J’ai trouvé intéressantes les propositions d’écriture liées aux balades et surtout celle à partir des nombreux mots désignant la neige chez les Inuits. Petite difficulté pour accéder au lieu du stage quand on ne conduit plus, mais ce coin du Jura est si calme, loin de toute agitation que c’est un privilège de s’y trouver quand le givre et la neige sont au rendez-vous. »
Chantal, Le Haut Crêt (février 2018)
« Un groupe formidable dans lequel j’ai été accueillie chaleureusement… Un partage en douceur comme les flocons de neige, des mots de cristal comme le givre sur les arbres, des rires, les repas partagés, une soirée décoiffante et improvisée, que du bonheur ! »
Françoise, l’hôtesse des lieux qui s’est nourrie du passage « des mots sous la neige », Le Haut Crêt (février 2018)
« Une île qui se baigne dans le ciel. Une abbaye baignée par la mer. Un lieu magique où l’envie d’écrire vous tourmente comme une foi. Les oiseaux viennent partager votre pain et les cloches apaisantes veillent sur votre sommeil. Un stage d’écriture … hors du temps et qui vous donne le temps de réfléchir et l’envie de croire… Vous imaginez des textes que vous chuchotent, en fait, la brise marine et le silence et les murmures de la nature. Une belle aventure dans un cadre merveilleux. De belles rencontres. De beaux et vrais souvenirs. Merci ! »
Micheline, île de Lérens (juin 2018)
« A St Fortunat j’ai retrouvé le goût d’écrire ! J’ai beaucoup apprécié le groupe, l’ équipe vivante, sensible, attentive, la présence des animatrices : humour et gravité, retours pertinents, ouverts. »
Suzanne, île de Lérens (juin 2018)
« Que des souvenirs que j’ai plaisir à revivre !
Deux animatrices à l’écoute bienveillante avec force de propositions. Un groupe joyeux et motivé. Un cadre porteur (nous vivions et faisions ensemble le quotidien) dans une ville à adopter, voire à se créer. Des films sur le thème des Gens du Voyage. Imagination, force de création, partage et écoute des uns et des autres. Toute la dynamique a bien pris. Un souvenir de douceur aussi lié à un sentiment de travail intense. Grâce aussi aux sous-groupes et aux binômes.
J’ai trouvé que c’était une bonne conclusion, le dernier soir, la représentation théâtralisée de nos textes. La personnalité de chacun s’est exprimée devant son public. Sincèrement, j’ai eu du mal à quitter le groupe et je souhaite le retrouver lors d’un prochain stage avec Écrire en Pays ! »
Bénédicte, Pontarlier (octobre 2018)
Le stage Carnet d’artiste à Belugo
« Nous étions six stagiaires , Christine, Janine, Josie, Marie-France , Monique et moi , dans le domaine calme et propice à la création de Belugo : en effet, les lieux où s’installer étaient nombreux et chacune pouvait trouver son bonheur quand Janine et Nicole avaient présenté l’activité du jour. Chaque proposition permettait d’allier écriture et art graphique en utilisant différentes techniques : encre, peinture, dessin, collage de matériaux divers.
Ce qui a été particulièrement intéressant ce fut la variété des démarches qui nous ont permis de cheminer jusqu’au samedi où chacune a disposé de la journée entière pour réaliser « son » carnet d’artiste. Libre alors de puiser dans les multiples matériaux mis à notre disposition par Janine pour parvenir à notre réalisation personnelle.
Et toujours les conseils au bon moment de Janine, de Nicole, leurs encouragements bienvenus et stimulants.
Découvrir en fin de journée les réalisations de chacune a été un moment très riche en surprises, en échanges .
Un stage vivifiant pour la créativité et avec , cerise sur le gâteau, une approche des spécialités culinaires de la région grâce aux talents de Janine. »
Raymonde, Montagnac (sept. 2017)
« Ce stage d’écriture fut une première pour mon fils et moi . J’ ai découvert le plaisir d’écouter les textes lus par leurs auteurs, l’étonnement devant les textes des ados fourmillant d’espoirs et la maladresse devant une boule d’argile qui m’inspira plus tard une chanson… J’ai un très bon souvenir de cette petite communauté que nous avons formée, vite solidaire et bienveillante. Je conseille cette expérience réellement épanouissante et merci encore ! »
Anne, Champ de Brand (sept. 2016)
« Cette semaine a été un vrai régal pour moi : régal d’écriture par des propositions originales et agréables, régal de marche avec des balades stimulant l’écriture et réjouissant le regard, régal de convivialité avec des participants tout-à-la-fois riants et sérieux, régal de détente consciente grâce aux moments centrés sur le corps… tout cela sous la guidance discrète de nos deux animatrices équilibrant à merveille exigence de leurs sujets et bienveillance pour la détente dont chacun avait besoin. »
Maryse, Jura (oct. 2015)
« En septembre, je me suis offert un magnifique cadeau en participant au stage d’écriture sur l’île d’Aix. 5 jours avec un savant dosage de liberté / contrainte autant dans les propositions d’écriture que dans la vie sur l’île.
Elisabeth et Jacqueline ont su raviver en nous la flamme au bout de notre plume. J’ai senti que je progressais avec plaisir.
Et la cerise sur le gâteau : une météo de rêve !
Ce cadeau, je me l’offrirais bien une autre fois ! »
Eliane (11 nov. 2014)
« Elle d’Aix : Une belle expérience d’écriture dans un cadre magnifique.
Chaleureuse convivialité élargie , grâce à l’accueil plein de générosité des îliens.
Détente, harmonie et plaisir ont été au rendez-vous des ateliers.
Merci aux animatrices ! »
Suzanne (11 nov. 2014)
« Jusqu’à ce séjour cinécriture Pontarlier était pour moi une ville de passage à éviter à 17 heures, tout autant les soirs de semaine quand les frontaliers rentrent de Suisse que les dimanches d’hiver à l’heure de la fermeture des stations de ski et qu’un long bouchon en encombre tous les accès.
Je ne savais pas jusqu’alors que cette petite ville du Haut Doubs pouvait devenir une annexe du Kurdistan. C’est grâce à la proposition d’Ecrire en pays que je perçois maintenant cette ville bien différemment. Je dois à ce séjour plusieurs découvertes. J’y ai beaucoup appris sur le peuple kurde dont j’ignorais à peu près tout mis à part les actualités tragiques sporadiquement rapportées dans la presse. J’y ai aussi appris un peu sur moi. M’engager pour six jours, dont quatre pleins, consacrés à l’écriture me posait question et m’inquiétait un peu. C’était une expérience totalement nouvelle et je me demandais si je ne m’étais pas engagé à la légère dans une prise de risque (et de tête) excessive.
Sur cette dernière interrogation je peux certifier, maintenant que j’ai survécu, qu’en plus j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’en remercie les organisatrices qui avaient tout prévu pour que ce temps de rencontre soit convivial, aéré, et que chacun puisse s’exprimer dans une atmosphère bienveillante.
Maintenant même si Pontarlier reste la ville des bouchons de 17 heures, elle s’est transformée un peu en faubourg d’Irbil. Quand j’y serai bloqué avec ma voiture j’y associerai les souvenirs d’un séjour bien agréables et d’intéressants échanges. »
Jacques, Pontarlier (2014)
« Dans ce beau lieu au milieu d’arbres centenaires, Mazille a été la parenthèse bienvenue où j’ai rencontré des personnes disponibles et inspirées auprès de qui j’ai pu me laisser aller à mon imagination et pénétrer par les mots ; j’ai « découvert » que je pouvais écrire autre chose qu’un journal de voyage et que l’écriture était un travail exigeant de la disponibilité intérieure.
Créer les conditions de cette disposition, voilà ce que Mazille m’a apporté et ce que je rechercherai dorénavant.
Merci aux organisatrices pour leur écoute impartiale mais exigeante et aux participants pour leurs textes inspirés, poétiques et stimulants. En témoigne ce recueil, cadeau subtil et précieux. »
Chantal F., Mazille (2013)
« Après coup, cette semaine passée à Mazille m’est souvent revenue à l’esprit. Pensant aux unes et aux autres, elle me nourrit. J’ai apprécié le respect et l’attention, le climat apaisé régnant entre nous, ouvrant sur un sentiment de liberté.
Les écritures sont magnifiques toutes empreintes d’humilité, de spontanéité et de sincérité ; ça me donne envie de continuer dans cette voie mais aussi de vous revoir pour poursuivre le chemin ébauché. »
Stage en Bourgogne (2012)